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20 septembre 2020

Introduction à l’ingénierie, par Alexandre DAMIENS (promo 2008)

Alexandre DAMIENS (promo 2008) enseigne l'ingénierie aux élèves de notre école.
A l'occasion de la sortie de son livre "Introduction à l'ingénierie - Avec applications à la conception d'une usine", il a été interviewé par Jean-Claude DURIEZ (promo 1971) qui a été..son directeur !

L'ouvrage est disponible sur le site de l'éditeur :
https://www.editions-ellipses.fr/accueil/380-introduction-a-l-ingenierie-avec-applications-a-la-conception-d-une-usine-9782340036734.html
 
 

C’est un livre très technique et très didactique. Il aborde sur des cas concrets les divers aspects de l’ingénierie de projet, donc très logiquement ma première question est : quel lectorat vises-tu ?

 

Le livre est à la fois technique et didactique. C’est pourquoi il peut satisfaire les professionnels généralistes, qui souhaitent ouvrir les portes des disciplines adjacentes à leur secteur, comme les curieux, quels qu’ils soient, qui possèdent quelques notions techniques de base.

Si on entre dans les détails, et pour permettre un hommage, mon épouse, littéraire de formation, a relu l’ouvrage pour l’aspect orthographique. Elle m’a indiqué avoir appréhendé une grande partie des aspects de l’ingénierie, à l’exception des problématiques liées à l’hydraulique, là où les outils mathématiques sont effectivement les plus utilisés dans ce livre.

Pour résumé, ce livre satisfera les étudiants et les enseignants des filières techniques, les professionnels en formation ou en activité, et toute personnes souhaitant comprendre comment sont conçues les usines.

 

 

Ton livre embrasse deux domaines : un des volets du génie industriel et divers aspects techniques liés pour l’essentiel à la conception et la réalisation d’équipements de traitement des eaux, as-tu voulu combler un vide en écrivant cet ouvrage ?

 

Je suis issu de la Promo 2008. J’ai été, comme chacun, jeune professionnel. J’ai commencé comme

« ingénieur études et procédés » chez Veolia, dans sa filiale eau, et plus particulièrement dans sa société d’ingénierie et de construction. En sortant d’école, n’importe quel ingénieur est capable d’embrasser l’aspect « procédés », car ce dernier est assez similaire à celui de la scolarité : des bilans massiques, des bilans thermiques… Pour les ouvrages sur ce sujet, il y a l’embarras du choix. En revanche, la partie « études », autrement dit « l’ingénierie » est déjà moins évidente à saisir. En réalité, il s’agit de la manière de concevoir habilement, en fonction des contraintes de toutes natures, une solution technique viable dans son environnement : technologique, économique, réglementaire, etc. On comprend dès lors que l’ingénierie s’inscrit nécessairement dans un contexte singulier. Il existe très peu d’ouvrages en langue française sur ce sujet. En anglais, il en existe déjà un nombre plus important, mais ils sont souvent d’aspect sectoriel : électricité industrielle d’un côté, automatisme d’un autre, mécanique ailleurs, et sécurité industrielle encore ailleurs.

Si mon livre comble un vide, alors c’est celui de la langue et du décloisonnement des disciplines. Nécessairement, il devient alors une introduction à chacune des disciplines qu’il évoque. Son titre reste à ce sujet explicite.

 

 

On sent dans ta rédaction le fruit d’expériences vécues dans diverses fonctions, qu’est-ce qui t’a le plus marqué dans ces diverses étapes de ta vie professionnelle ?

 

Cet ouvrage vient en effet s’inscrire après plusieurs expériences, à distance du poste qui a permis d’engranger les connaissances pour l’écrire.

Chez Veolia, en tant qu’ingénieur d’études, j’ai acquis la méthode, une culture technique générale, ainsi qu’une bonne expérience à l’international (Abu Dhabi). Ensuite, chez Dalkia (service énergétique), c’est le terrain qui a primé, avec le pragmatisme et la réactivité comme axes de travail. Un peu plus tard, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire(ASN), c’est la rigueur et le positionnement d’inspecteur qui ont été développés. Enfin, au sein de la Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (DREAL), l’organisation plurisectorielle et « l’ingénierie » administrative sont venues s’ajouter.

À chaque fois, c’est une vision et un angle de vue différents. Une position statique ne permet pas de saisir le relief d’un objet. Cela reste une projection en plan. Faire un pas de côté permet la mise en perspective.

 

Je retiens de toutes ces expériences qu’il n’existe pas nécessairement une vérité et une seule. On apprend à composer et à mitiger, chose qui n’est pas innée pour un ingénieur à l’univers cartésien.

 

 

Dans un des chapitres tu mets en garde ton lecteur sur la méfiance à avoir vis-à-vis du monde du génie civil, apte aux travaux supplémentaires et aux mémoires en réclamation, il est vrai que souvent les dossiers d’appel d’offres sont tout d’abord examinés par le service contentieux de ces entreprises soumises à rude concurrence, as-tu un exemple à évoquer sans bien sur dévoiler le nom de l’entreprise concernée ?

 

Cette mise en garde est liée au sujet traité, mais au final, après une réflexion plus large, à présent, dès qu’il y a forte concurrence dans un secteur, il y a contentieux et réclamations, ou plus largement une offre de base basique et des options additives salées : automobile, transport aérien, smartphone, etc.

C’est là une forme de systématisme où les largesses économiques amènent la souplesse de service quand la rigueur de la compétition grève la coopération inter-agents économiques : donneur d’ordre

– sous-traitant, client – vendeur, administration – usager, etc.

Et c’est sur le terme « coopération » que j’ai pu me méprendre en tant que jeune professionnel. Nous étions, avec Veolia, en partenariat avec un génie-civiliste. Pour faire simple : à nous le portage d’affaire, le process et les équipements, à lui les ouvrages en béton et les installations de chantier. Une belle « joint venture » 51/49 comme on les aime tant… sur le papier. J’ai passé de nombreuses heures à compter des déboursés de béton, au dm³ près, sur base de centaines de plans, afin de tenir des marges et tenir tête à un « partenaire ». Aussi, en tant que jeune professionnel, il faut nécessairement apprendre ce que signifie une bonne coopération : un succès commercial. Il faut aussi comprendre ce qu’est un partenariat : une association d’intérêt. Les intérêts de chacun demeurent, avec les systématismes professionnels et surtout économiques, qui ne sont pas surpassés par les coopérations.

 

 

Tes divers emplois t’ont permis d’enrichir considérablement tes compétences, quels en ont été les apports pour ton activité d’inspecteur de l’Environnement et comment analyses-tu l’action des DREALs et leur organisation ?

 

L’inspecteur de l’Environnement est un profil technique au sein de l’administration, nécessairement polyvalent. Mes divers emplois m’ont permis d’acquérir des clés de lecture dans différents domaines. La réglementation n’est qu’une des contraintes à appréhender. Il n’est pas rare pour un spécialiste d’oublier que son domaine n’est pas le seul. La réglementation s’exerce de plein droit et à des fins collectives qu’on ne peut considérer que supérieures dans la sécurité industrielle. Néanmoins, d’autres fins peuvent, non pas être supérieures, mais décorréler les priorités de différents acteurs, économiques ou étatiques, soit en termes de délais soit en termes d’investissement (pas uniquement financier).

C’est à l’inspecteur de l’Environnement (mais cela reste vrai quel que soit le corps d’inspection), de rappeler les limites et les aspects d’intégration à l’Environnement jugés prioritaires, aux autorités compétentes de s’en saisir et de prendre les décisions qu’elles jugent appropriées, mais plus important encore, aux opérateurs économiques concernés d’agir.

L’exercice de la responsabilité est peut-être, après toutes ces expériences, l’apport le plus sensible dans l’exercice de mon métier aujourd’hui.

 

Pour poursuivre, il est plus simple pour moi d’analyser le fonctionnement des DREALs sous deux aspects, d’abord l’aspect vertical et national lié à mon métier, puis l’aspect horizontal et régional lié à « la maison » qui l’abrite aujourd’hui. J’apposerai mon analyse lors de la description de chacun de ces deux aspects.

 

Premièrement, concernant l’Inspection de l’Environnement, l’appareil d’État est strictement similaire à une organisation matricielle privée. Il y a des échelons verticaux et transversaux qui quadrillent l’activité. Ainsi, pour gérer les différentes typologies de risque liées directement à l’activité industrielle, un triptyque pyramidal a été institué : « Un Ministère et des Directions régionales collaborant avec des Unités départementales ». Selon moi, il s’agit du même schéma qu’une Holding qui détient une filiale pourvue de plusieurs business units. On trouve aussi des directions techniques (pôles de compétences) et des directions thématiques centralisées (outils, méthodes) pour l’émergence d’une ligne de conduite synergique à vocation de cohésion.

Évidemment, mêmes causes, mêmes effets : paradigmes positionnels, liberté opérationnelle rationalisée, brisure siège-terrain, décalages temporels dans les consignes et les indicateurs… mais aussi résilience du réseau, partage des compétences, responsabilité locale, objectifs communs.

 

Deuxièmement, concernant la maison DREAL. Elle trouve sa naissance par un sens politique d’intégration, une nécessité de rationalisation des moyens généraux et par l’affirmation d’une recherche de performance. Ce n’est ni plus ni moins, là encore, une transposition d’une fusion- acquisition au sens du secteur privé. Dans ces opérations, l’impératif est de recréer un collectif et des synergies transversales entre les entités pré-existantes : noms, implantations, associations d’anciens rivaux, etc.

Évidemment, mêmes causes, mêmes effets : paradigmes institutionnels, fraternité opérationnelle rationalisée, silotage des activités, décalages spatiaux dans les consignes et les indicateurs… mais aussi subsistance du réseau, partage des connaissances, responsabilité globale, résultats communs.

 

Dans ce contexte, que pourrais-je conclure quant aux actions de l’Inspection de l’Environnement au sein des DREALs ? Je dirais qu’elles peuvent offrir les mêmes opportunités et souffrir des mêmes maux que ceux du secteur privé.

Pour ne parler que des opportunités, l’Inspection est capable d’occuper les marchés à forte valeur ajoutée, par une réactivité permise dans son pilotage. C’est-à-dire qu’elle intègre dans ses programmes une fraction d’activité réactive pour gérer les enjeux médiatiques conjoncturels, locaux, régionaux ou nationaux, même si ceux-ci ne sont pas nécessairement les plus importants, tout en gardant la tête suffisamment froide afin de continuer de mener ses actions de fond sur les enjeux importants et structuraux. Elle recherche et développe pour créer des solutions. À ce titre, des incubateurs d’outils sont mis en place. Elle crée des partenariats internes, par le biais de contrat de service avec des mesures de la performance.

À mon sens, et même si je ne la connais pas depuis tellement longtemps, j’ai l’impression qu’elle peut faire preuve d’initiative et réagir face aux évolutions, en somme, s’adapter, car le propre de notre société, à présent numérique, est la naissance d’évolutions incessantes arbitrées dans la trame de changements de fond. J’en ai deux en tête qui occupent de plus en plus l’espace et surtout les esprits : le changement climatique et le changement digital. Tous deux sont associés à des transitions : la transition énergétique et la transition numérique.

 

 

Tu abordes rapidement la notion de coût complet ou global, est-ce une pratique qui se généralise dans les appels d’offres et quelles sont les difficultés rencontrées dans les réponses à apporter au client dans ce domaine et quels contentieux cela peut-il générer?

 

J’ai quitté les fonctions liées aux appels d’offres depuis trop longtemps pour dresser un portrait fidèle de la pratique actuelle. Néanmoins, à l’époque où j’étais « aux affaires », la pratique se généralisait, notamment avec des contrats avec des termes plus longs, souvent intéressés sur des bilans d’exploitation. Mais honnêtement, je ressentais qu’il ne leur était pas lié un caractère si contraignant au point qu’ils puissent renverser un paradigme économique bien supérieur.

 

Les difficultés rencontrées doivent cependant être restées les mêmes. La plus importante reste la compétitivité capitalistique d’une solution plus optimisée et sobre dans son cycle d’exploitation. Si la compétition initiale est arbitrée sur des critères qui ne font pas prévaloir les aspects complets et globaux alors il y a peu de chance qu’un entrepreneur, aussi vertueux et engagé qu’il soit, est une chance réelle de faire prévaloir la solution optimisée et sobre.

On se retrouve dans le fameux dilemme et la balance CAPEX (Investissement) et OPEX (Coûts d’exploitation) que bien des professionnels de différents secteurs connaissent. Investir un peu plus à un moment donné pour des économies demain n’est pas nécessairement valorisable aujourd’hui par les indicateurs financiers, eux-mêmes bien peu modulés par l’aspect carbone et/ou écologique. D’ailleurs, les opérateurs qui ont en charge le CAPEX et l’OPEX peuvent souvent être différents, et le sont souvent. Ainsi, le coût complet n’est pas global au sens où il est segmenté entre acteurs et l’intégration est rarement effectuée ou marginalement.

Néanmoins, les mentalités évoluent à différents niveaux. Les transitions numériques et climatiques sont des axes porteurs en étant perçus comme des voies de résolutions positives. Les industriels y sont réactifs, les politiques y sont sensibles et les acteurs/opérateurs économiques/citoyens y sont de plus en plus influents. Chacun pour ses propres raisons. Les axes doivent s’aligner pour devenir des axes de révolutions positives.

 

 

Tu vas démarrer une nouvelle activité prochainement, pourquoi ce choix et quelles sont tes attentes de ce nouveau poste ?

 

Je vais rejoindre l’Ambassade des États-Unis qui abrite une équipe mise en place localement par le Ministère de la Transition Écologique avec le concours du Ministère des Finances. Je vais occuper un poste de conseiller technique énergie-environnement.

Il pourrait apparaître plusieurs paradoxes dans cette présentation. Les États-Unis ne sont pas connus pour leur transition écologique, et la finance n’est pas reconnue pour faire prévaloir au premier plan l’écologie.

Cela n’est ni complètement vrai, ni complètement faux. On reboucle sur la capacité à travailler à la prise en compte, par empathie, des problématiques de chacun. Le concept des clés de lecture évoqué plus haut devient essentiel. Comme l’empathie n’est pas la sympathie, dès lors il s’agit de

« synergiser » et de « stratégiser » nos intérêts communs sur des axes moteurs. Traitons par un exemple concret.

Aujourd’hui, le changement climatique n’est pas considéré de la même manière aux États-Unis et en Europe. Doit-on s’affronter incessamment sur nos considérations ?

Aujourd’hui, la population américaine, et notamment plusieurs États fédérés, sont majoritairement favorables aux énergies vertes, et ce, même si l’énergie carbonée domine chez eux, comme chez nous d’ailleurs. Doit-on dialoguer et renforcer cette cause commune ?

Ce sont deux façons de voir une même problématique, directement ou indirectement, et de trouver une voie pour une démarche commune.

 

Mon choix est de servir mon pays, de porter nos choix nationaux et européens aux États-Unis, d’apporter à des acteurs institutionnels la vision que peut avoir un ingénieur sur les problématiques dont ils ont la charge.

Au final, l’équipe que je rejoins est chargée d’appréhender le prisme de lecture des États-Unis quant à l’énergie et l’environnement. Le but est de fournir notre lecture locale aux équipes et décideurs français. Par réciprocité dans le dialogue, nous sommes en charge de porter les choix de la France vers les acteurs américains.

 

Enfin, bien que tu l’évoques dans tes remerciements, que t’a apporté notre école ? Quel regard portes-tu sur la formation des ingénieurs de demain ?

 

L’école m’a apporté beaucoup de connaissances techniques. A l’époque, en toute franchise, je me souviens avoir pesté contre ce que je ressentais être une baisse du niveau théorique après les classes préparatoires. Effectivement, beaucoup moins d’espaces Hilbertiens ou d’équations paramétriques ou que sais-je encore…

Je ressens à présent, avec le recul, que le niveau académique d’un ingénieur généraliste est un mélange nécessaire entre ses savoirs théoriques et ses connaissances techniques. Je n’ai pas eu à souffrir de manque à ce point de vue dans ma carrière.

En revanche, le généraliste s’inscrit comme un trait d’union dans les projets, les sociétés ou les organisations dans lesquels il exerce. Être capable de faire le trait d’union nécessite plusieurs compétences dont quelques-unes pourraient être acquises au sein de notre école, de façon plus prégnante.

 

Cela me permet d’embrayer sur le regard que je peux porter sur la formation des ingénieurs de demain. Les ingénieurs de demain sont ceux que l’on forme aujourd’hui. En ce sens, le nouveau slogan de notre nouvel Institut « I’m Tomorrow » m’apparaît tout à fait à propos.

Il faut dès aujourd’hui anticiper la portée des actions qui naîtront des contraintes et opportunités des transitions climatique et numérique engagées. Il n’est pas dit que l’une et l’autre soit totalement opposées ni totalement synergiques. Qui peut, et qui pour, réfléchir à ces questions ? Les ingénieurs seront nécessairement associés !

 

Plus concrètement, pour notre Institut qui a plusieurs atouts, il me semble nécessaire de pouvoir porter et développer des projets transversaux, avec l’obligation de transdisciplinarité sur la voie commune des transitions climatique et numérique, toutes deux inscrites dans un contexte économique contraint.

Les sujets ne manquent pas : décarbonation, smart grid, énergies pilotable et non pilotable, bâtiments positifs et intelligents, numérisation sobre, mobilité bas-carbone, low-tech… Aucune discipline ne résoudra seule ces sujets.

Les matériaux des infrastructures nouvelles et leur « constructabilité » répondant à des exigences strictes par des méthodes et des organisations de qualité garantissant à la fois la sobriété environnementale, en minimisant le risque, et la sobriété numérique, en optimisant la connexion, seront les fruits d’une multitude de compétences. Rares sont les établissements pouvant réunir toutes ces compétences. Notre Institut en dispose ! Faisons les vivre ensemble ! Personnellement, je m’y attelle dans les deux modules que j’y enseigne, un sur l’ingénierie, l’autre sur les appareils à risques de l’industrie. J’ai plaisir à accueillir des jeunes futurs-ingénieurs de différents horizons, de différentes spécialités et de niveaux différents. De là, jaillissent souvent des questions qui nourrissent l’échange, qui construit la relation qui permet, elle, l’intelligence collective.

 

Et pour conclure, si je peux me permettre d’émettre un avis personnel dans le cadre de cet entretien mené par Jean-Claude DURIEZ, mon Directeur (celui de mon époque), a permis grâce à un échange libre et ouvert, il est maintenant très clair que faire moins et mieux sans perdre de valeur ajoutée est déjà le mantra de beaucoup, et je suis certains que beaucoup d’autres les rejoindront demain.

Notre Institut, dans la voie qu’il trace aujourd’hui, permet sûrement la formation d’ingénieurs aptes à considérer globalement les problématiques des défis majeurs de demain. L’intégration doit encore être plus forte, car il m’apparaît que faire plus, sans compter, semble ne devoir durer qu’un temps.